mardi 25 septembre 2012

Lita BEMBO MUHIMA, Le grand sportif de Goma




Né en 1959 à Goma. Lita est ainé d’une famille de 9 enfants, il fait  ses études primaires  dans une institution des prêtres nommée saint André  à l’époque colonial. Des l’âge de 12 il abandonne ses études pour se lancé dans la vente des denrées  alimentaires particulièrement les légumes puis devient vendeur ambulant des sucreries dont les bonbons, chocolat etc.

En 1977 il perd sa mère, deux ans après  c’est leur père qui les quitte. Vu qu’il est l’aîné de la famille il se voit  dans l’obligation de garder ses frères et les nourrir pour que ces derniers survivent.
C’est en 1986 que Lita Bembo débute sa carrière sportive dans l’équipe de Mangwele. Une équipe constituée des miliaires FAZ (Forces armées zaïroises) au cercle sportif de Goma. Sa première participation au marathon fut celle que le président sportif SELEMBE de la province voisine de Bukavu avait organisée à Goma à l’occasion de son jubilé. Lita fut Cinquième de la tournois, un bon début pour lui. Il continue sans relâche ses entrainements. « Je me levais chaque jour à quatre heure du matin pour me réchauffer les muscles et être en forme  parcourant au moins cinq kilomètres ».

En  Aout 1988 il participe au marathon qu’organise l’hôtel de grands lacs pour sa publicité. «  On nous avait embarqué en voiture jusqu'à Sake (Une cité du territoire de Masisi)  nous devions courir de Sake vers Goma, 27 km en Cinquante  minutes, il en sorti 6 ème. Et comme récompense on nous  offra un diner à  l’hôtel des grands lacs ; disons qu’a cette époque c’était un luxe et pas donné pour tout le monde »
Une année après  c’est un collectif des magasiniers de la ville de Goma qui  organisa un tournoi dans l’ultime but de proclamer le meilleur marathonien de l’année. Deux équipes s’affrontent pour le concours ; celle de Goma et de Bukavu. Avec l’appui de son sponsor Patrick Dananier  un français qui habitait la ville volcanique et sportif des motos de course à cette époque. Lita remporte le tournoi et en sort premier en course pour le compte de Goma avec une somme de 10$ comme prix.

Le Sport et Dieu

Loin du Sport Lita est un homme qui croit en Dieu est ses merveilles. Il Combine les deux. Au début de ses années sportives il adhère en même temps la chorale la Fontaine à l’église Saint Esprit pour servir le seigneur. Vers 1996 Il laisse celle-ci pour la commission d’accueil «  J’ai préféré quitter la chorale parce qu’au file des années j’ai remarqué qu’il y avait des imperfections  à l’église avec le comportement de certains chrétiens, ils ne respectaient pas le culte. Il fallait que quelqu’un change cela »
 On le reconnaît dans sa rigueur. Toujours coriace et pour lui chaque chose doit être bien fait et en ordre  que ca soit à la maison ou à l’église. Raconte Pablo un de ses neveux. 

En 2006, Il prit sa retraite. Mais continue avec les exercices pour rester en forme comme tout sportif. Un matin en  revenant d’un jogging sur la route du rond point des banques (BDGL) Lita se casse la jambe. Il suit des soins appropriés dans un centre pour handicapés. Hélas !   Il ne s’en sort pas. Les médecins finalement lui octroi des béquilles pour tout déplacement.
Lita n’a aucune fortune. Pour survivre il se contente des petits dons lui accordés  par certains chrétiens de bonne fois.
Cependant, il reste à ce jour un fervent chrétien au sein de son église comme serviteur de Dieu.




mardi 11 septembre 2012



                         Un marché aux pieds d’un volcan 


Situé  à  l’est de la ville de Goma le marché KAHEMBE se voient au jour le jour vidé de ses vendeurs, et s’installent sur  certaines  artères de la ville Goma, depuis la grande barrière jusqu’au rond point Rutshuru communément connu sous le nom du Rond point Birere. Cela fait plus d’une année que le gouvernement provincial à ériger le marché KAHEMBE pour le bien des vendeurs mais ces derniers n’ont jamais émis le vœu de pouvoir y vendre leurs produits préférant les marchés pirates car disent-ils le marché a été construit à un endroit éloigné de la ville c’est qui ne faciliterait pas l’écoulement de leurs produits. 

Une campagne de lutte contre les marchés  ambulants dans la ville avait été lancée par le maire de la ville de Goma Naason KUBUYA  et avait promis de  balayer et remettre les choses à leur place. Depuis un certain temps jusqu’à  aujourd’hui  rien n’a jamais  été respecté. Pour certaines vendeuses que j’ai rencontrées  dans le marché, elles disent que leurs produits ne sont pas écoulés, ce qui leur pousse à quitter ce marché  pour la rue. « Nos produits ne sont pas vendus à tel point qu’ils arrivent à pourrir, nous passons des heures et des heures du matin au soir sans que nous vendions  cela ne nous enchante pas. Voila pourquoi nous voulons aussi rejoindre nos semblables dans les rues car ces dernières écoulent  leurs marchandises rapidement. » Dit Spéciose. Vendeuse d’Oranges.

Faudrait croire que c’est l’éloignement  du  marche qui pousse ces  vendeurs  à ériger dans les ruelles de la ville de Goma ? «  Nous avons des nos clients qui préfèrent maintenant se procurer  des aliments chez nos consœur s dans les rues car tout ce qu’elles peuvent avoir dans le grand marché  de Kahembe se retrouvent  mêmement aux marchés pirates  je ne vois pas la raison qui les emmèneraient à venir ici étant donner que le marché  est vraiment éloigné de la ville. » comme le témoigne Célina  marchande.
Où se situe le problème ? 

Pour Musuhuke-Ima Voté, président du comité  des vendeurs du marché de KAHEMBE tout  a commencé   lors du déplacement de l’ancien marché KIBABI  un terrain qui appartenait à  un opérateur économique de la place dont il réclamé et qui finalement après quelques failles lui a été remis.  Et  les vendeurs se sont éparpillés  un peu partout dans la ville  parce qu’il y avait  pas encore un marché commun pour tous les vendeurs perdus dans la nature. « Je sais que le marché  est entrain de se vidé de ses vendeurs et j’ai fais un rapport à  la hiérarchie depuis un moment mais jusque là Il ya eu aucune suite favorable on attend toujours que l’autorité urbaine puissent trouver une solution à ce problème. »   

Une solution  devrait être trouvé pour replacer les vendeurs dans ce beau marché  afin d’éviter que la ville soit empester des petits marchés pirates qui empêchent le bon déroulement des activités routières .







lundi 10 septembre 2012


 

  Louage vélo                               



Ça m’a intrigué de voir à chaque fois que je rentre à la maison ; rencontrer  dans les rues de mon quartier  des jeunes enfants et adolescents  d’un parcours différent, une quinzaine dont l’âge varie entre 8 et 16 ans passé presque la moitié de leur soirée à faire du vélo le long de la route de mon quartier. Chacun muni  de son vélo et pas neuf délabré afin  d’en faire louer, et pour  un aller-retour il faut juste payer 50 FC avec un bonus bien sur. 

Destin un jeune de 15 ans se rend d’habitude  à  cet endroit après cours, il étudie au collège Mwanga en deuxième C.O, il a un vélo propre a lui qu’il fait louer tous les jours « Je quitte ici chaque soir en gagnant au moins 2000 FC, ensuite je les garde dans ma caisse à un endroit sur à la maison pour que prochainement je puisse revendre  le vélo afin de m’en procurer un autre pas nécessairement neuf mais en état normal car un neuf coute chère et mois j’ai pas assez de moyens »

Non seulement ils font louer les vélos mais ils sont là  aussi pour enseigner à  d’autres jeunes à rouler sur vélo. « Il ya même des ces adultes qui n’ont peut être pas eu l’occasion durant leur enfance de le faire et qui maintenant viennent pour apprendre  souligne Steve âgé  de douze ans ».

Une pratique bien connue à Goma, mes amis et frères s’en rappel  bien je m’imagine. Oh ! La belle époque.  Ces jeunes font du louage vélo pour du plaisir et non pour s’enrichir. Et dire que des passe-temps jadis pratiqués par  les aînés ne sont pas encore aux oubliettes pour la nouvelle génération.